Cinq heures de route en voiture avant d’arriver aux pieds de la petite montagne des Vosges aux portes de l’Alsace. Le lac de Gérardmer est le point central d’une région qui allie art de vivre et beauté des lieux. L’essayiste français Abel Hugo, frère du célèbre Victor, surnommait la ville la " Perles des Vosges ". Les amateurs de sports d’hiver dévalent les 40 km de pistes de ski et de luge, les 18 parcours, les premiers 1000 m du nord et les premières stations classées. Les estivants profitent des pistes de randonnées et luge d’été.
Gérardmer est née autour d’un lac naturel (115 ha) d’origine glaciaire. Ses eaux pures, peu profondes se réchauffent rapidement sous l’impulsion du soleil. Au printemps, dès les premiers rayons du soleil, les activités nautiques reprennent. Même s’il est essentiellement sauvage, le lac est le seul de la région à être doté d’aménagements spécifiques pour l’accueil touristique comme une plage et des quais pour l’amarrage des bateaux de plaisance. En parcourant en 1 h les 5 km du pourtour du lac, les marcheurs apprécient les divers points de vue.
La station de première génération née très tôt voit dès 1850 débarquer les touristes. Ces estivants avides de curiosités et de détente viennent des régions avoisinantes comme Metz et Nancy. En 1875, le " Comité des Promenades " est le premier Office de Tourisme de France à avoir accueilli des routards. Depuis, l’économie de la municipalité façonne l’essor de la ville autour du tourisme.
La ville, fleurie l’été et illuminée l’hiver, est dotée de divers aménagements pour un accueil touristique à la fois confortable et dépaysant : un hébergement de qualité, de bons restaurants, de bars typiques, des jolies boutiques et pour les amateurs, des magasins d’usine dont ceux de Lins Vosges, célèbre enseigne de linge de maison. On y produit encore du jacquard notamment pour la confection de nappes et serviettes.
Un patrimoine naturel exceptionnel
La nature a offert à la région diverses merveilles : des paysages vallonnés et époustouflants, des lacs naturels préservés, des pentes adaptées aux sports d’hiver et d’été, des forêts abritant une faune remarquable, …
Jouxtant les forêts de sapins, les tourbières de la vallée des lacs jouent un rôle essentiel dans le cycle de l’eau. Leur formation remontrait à plus de 10 000 ans.
Au-delà des 1000 m, la forêt des chevreuils, biches, sangliers, cerfs, buses, grands tétras et coqs de Bruyère, emblème des Hautes-Vosges, cède son territoire aux landes, dites chaumes.