Coupe du Monde 2022

Tout ce que vous devez savoir sur la Croatie, 3e adversaire des Diables

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C’est parti pour les Diables Rouges ! Après des mois d’attente et une interminable séance de qualifications, les Belges ont entamé leur Coupe du monde. Après s’être farci le Canada et le Maroc, les Belges affrontent la Croatie dans leur dernier match de poules avec l'obligation de l'emporter pour se qualifier.

Des Croates, qu’on annonce vieillissants et qui ont d’ailleurs perdu quelques tauliers depuis 2018, mais qui restent diablement efficaces. La preuve, ils viennent d'enquiller un beau 4/6 contre le Maroc et le Canada. Une équipe rôdée, expérimentée et dont l’entre-jeu est sans doute l’un des meilleurs au monde, qu’on vous présente maintenant. Voici tout ce que vous devriez savoir sur notre adversaire du jour.

L’histoire à la Coupe du monde

Indépendante depuis 1991, la Croatie a malgré tout déjà une riche histoire d’amour avec la Coupe du monde. La preuve, le seul Mondial qu’elle a loupé depuis, c’était en 2010 en Afrique du Sud. Pour le reste, les Croates ont toujours répondu présent, grattant quelques beaux résultats au passage.

On pense évidemment à cette formidable épopée de 2018 où l’équipe au damier avait éliminé le Danemark, la Russie puis finalement l’Angleterre pour se hisser jusqu’en finale… un peu à la surprise générale. Et si la dernière marche avait à l’époque été trop haute, cette Coupe du monde avait eu le mérite de prouver que les Croates, souvent sous-estimés, aiment se transformer en poil à gratter au gré des compétitions. En 1998, pareil, ils avaient arraché une fantastique 3e place, s’offrant le scalp des Pays-Bas dans la petite finale pour garnir leur vitrine à trophées d’une médaille de bronze.

Vous l’aurez compris, la Croatie est un pays jeune mais qui compte dans le paysage footballistique européen et mondial.

Le parcours en qualifs : sans embûches, serein

Tout ce que vous devez savoir sur la Croatie, 3e adversaire des Diables
Tout ce que vous devez savoir sur la Croatie, 3e adversaire des Diables © AFP or licensors

Versée dans un groupe très homogène en compagnie de la Russie, de la Slovénie ou de la Slovaquie, la Croatie a fait ce qu’on attendait d’elle. Sans forcément briller tout le temps mais en se montrant diablement efficace et imperméable derrière. Sur 10 matches, elle en a remporté 7, concédant deux partages et une petite défaite, face à la Slovénie en ouverture. N’ayant encaissé que quatre petits buts, elle finit 5e meilleure défense d’Europe et se qualifie assez sereinement devant la Russie.

Dernière preuve que cette Croatie reste un poids lourd, elle s’est brillamment qualifiée pour le Final Four de la Nations League, s’extirpant d’un groupe comprenant le Danemark et surtout la France. Pas mal du tout.

L’équipe : sans ses historiques mais avec un entrejeu XXL

Comme pour les Diables rouges, on a souvent tendance à dire que la Croatie arrive tout doucement en fin de cycle et que l’âge d’or de la formidable génération est derrière elle. C’est partiellement vrai puisque deux des héros de l’épopée de 2018, Mario Mandzukic et Ivan Rakitic, ont pris leur retraite internationale et ne seront donc pas présents au Qatar.

Oprheline de ses pions historiques, la Croatie, qui présente un onze de base expérimenté dont la moyenne oscille autour des 30 ans, garde une ossature plus que solide. Grâce notamment à cet entrejeu trois étoiles qui pourrait faire saliver la plupart des autres nations : Mario Brozovic – Luka Modric – Mateo Kovacic, plus de 300 sélections à eux trois et un cocktail d’expérience, de talent… et de trophées en club. Et si vous ne le connaissez pas encore, gardez un oeil sur Josko Gvardiol, un tout jeune défenseur de 20 ans mais qui crève déjà l’écran à Leipzig.

En résumé, la Croatie paraît peut-être moins armée qu’il y a quatre ans. Défensivement, elle pose question par moments et devant, ça manque peut-être d’un vrai buteur, même si Kramaric a impressionné contre le Canada. Il ne faut cependant surtout pas sous-estimer ce genre de formation, rodée aux joutes tendues, qui ne demande qu’à être un tantinet oubliée pour jaillir de l’ombre. Ils l’avaient fait en 1998 puis en 2018 ? Jamais deux sans trois ?

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