En fait, l'objectif n'est pas de proposer une nouvelle façon de récolter des fruits et légumes mais plutôt d'apporter une autre réponse à l'industrie des nutraceutiques, qui utilise les propriétés des aliments pour prévenir certaines infections ou améliorer le bien-être. Dans ce rayon, on compte les compléments alimentaires, l'acide folique prescrit aux femmes en désir de grossesse ou encore les boissons dites "fonctionnelles". Stimulé par la pandémie, qui a incité les consommateurs à se préserver des infections ou des virus en faisant des cures de vitamines, ce marché est en plein essor.
D'après un rapport signé Global Market Insights, il a généré un chiffre d'affaires record de près de 400 milliards de dollars à l'échelle internationale en 2021. Et sa croissance annuelle est évaluée à 5,2% à l'horizon 2030, sous l'effet, entre autres, de l'augmentation du syndrome métabolique, qui correspond à la combinaison de plusieurs troubles de santé d'origine lipidique, glucidique ou vasculaire avec un excès de poids. On parle notamment du risque d'augmentation du diabète de type II et des accidents vasculaires cérébraux (AVC).