La pollution en ozone est importante dans les grandes villes. On voit alors apparaître des taches sur les feuilles mais elle a aussi un impact important sur les champignons. C’est ainsi que la girolle disparaît à cause de l’azote trop présent dans l’air.
Mais d’autres facteurs peuvent intervenir tel qu’un piétinement intensif qui empêche l’oxygène de circuler et qui met en péril la survie des champignons.
Il faut savoir que le champignon qu’on ramasse, c’est l’organe sexuel. L’essentiel du champignon est dans le sol. Pour chaque mètre de racine de l’arbre, il y a 1.000 mètres de filaments de champignons qui interagissent avec l’arbre. C’est un tapis de filaments fongiques qui parcourt le sol.
Les forêts vont devoir s’adapter aux changements climatiques. On ne sait pas comment le cortège microbien va s’adapter aux modifications du futur. Cela fait l’objet d’études actuellement.
On observe déjà aujourd’hui que le séquoia a beaucoup de mal à faire face aux sécheresses et aux incendies. Les champignons ne seraient pas aptes à s’adapter et aider l’arbre à s’adapter.
Quand une forêt va mal, le cortège d’organismes, de champignons qui vivent sur les arbres souffrent et disparaissent. Mais on voit aussi que quand les conditions climatiques changent, que les températures augmentent, certaines espèces de champignons vont disparaître mais elles seront remplacées par d’autres, mieux adaptés. On espère pouvoir conserver de belles forêts de chêne ou hêtre mais peut-être qu’elles seront remplacées par des espèces méridionales qui devront elles-mêmes disposer d’un réseau de champignons qui sera différent.
Les scientifiques supposent que dans les populations actuelles d’arbres (chêne, hêtre…), il existe déjà des sujets qui résistent mieux aux stress (sécheresses prolongées, par exemple) que d’autres de la même espèce. Ils pourraient alors devenir le point de départ des futures populations.