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Trafic d'êtres humains, course-poursuite et utilisation d'arme : un passeur écope de cinq ans avec sursis partiel

La justice namuroise a condamné un prévenu à une peine de cinq ans de prison assortie d'un sursis partiel ; l'homme devait notamment répondre de préventions de trafic d'êtres humains.

© Flickr-dctim1

Par Belga

Le tribunal correctionnel de Namur a prononcé jeudi une peine de cinq ans de prison assortie d'un sursis de cinq ans pour la moitié et une amende de 1000 euros assortie d'un sursis de trois ans à l'encontre d'un prévenu, de nationalité irakienne, qui devait répondre de préventions de trafic d'êtres humains, d'entrave méchante à la circulation et de rébellion avec arme. Son véhicule lui sera par ailleurs confisqué.

Le 12 septembre dernier, un véhicule a été flashé à 150km/h par la police de la route. Après une course-poursuite de 57 kilomètres, lors de laquelle le prévenu a mis des policiers en danger, celui-ci a été interpellé. Il était un passeur qui, moyennant la somme de 1700 euros, avait pris en charge en Allemagne une dame ne possédant pas de titre de séjour au Danemark et qui souhaitait se rendre en Angleterre. Un canot pneumatique a été retrouvé dans sa voiture.

Lors de l'audience du 17 février dernier, le ministère public a retenu des circonstances aggravantes contre le passeur, à savoir notamment d'avoir abusé de la situation de vulnérabilité de la victime et de lui avoir demandé de sauter de la voiture en marche lors de la course-poursuite. Par ailleurs, le parquet a pointé que l'homme réalisait régulièrement des voyages ayant ce type d'objectif, dans le cadre des agissements d'une association de malfaiteurs.

Interrogé par le tribunal, le prévenu avait nié être un passeur, expliquant qu'il avait juste voulu rendre service.

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