Cet article est le résumé d’un mémoire, ce travail de recherche universitaire est publié en partenariat avec le master Genre.
Au cours de l’édition 2019 des Nuits Botanique, un projet du nom de SCIVIAS a vu le jour. Rassemblant sept institutions du secteur public en Fédération Wallonie-Bruxelles actives au sein du milieu musical, le but premier a été de dénoncer l’existence de discriminations aussi bien explicites qu’implicites à l’égard des femmes dans la musique.
Un premier rapport, consultable sur le site de SCIVIAS, a été rédigé le 24 septembre de la même année, comprenant une série de chiffres fournis par les différentes organisations engagées dans le projet. Ce rapport a mis en lumière un apparent déséquilibre dans la représentation des femmes et des hommes dans toutes les couches du secteur musical.
Leur constat souligne un nombre inférieur de femmes sur scène, dans les métiers techniques, d’accompagnement ou occupant des postes à hautes responsabilités. L’émergence de SCIVIAS a généré une réelle prise de conscience au sein du secteur des musiques actuelles, en révélant par l’appui de chiffres les inégalités qu’engendrent les normes de genre auxquelles sont sujettes les musiciennes. C’est également dans le sillage de ce projet que mon mémoire s’est inscrit.