Nous sommes à la croisée des chemins : le défi actuel est de réussir cette transition vers une économie et une société décarbonée et résiliente. L’ingénieur.e sera au cœur de cette transition puisque son métier le situe au centre des objectifs sociétaux et des contingences matérielles.
Beaucoup de jeunes qui réalisent des études en ingénierie ne souhaitent plus travailler pour des multinationales qui ont la réputation de détruire la planète et qui ne sont pas en accord avec leurs valeurs. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir être acteurs du changement. Et ils souhaitent mettre à profit les compétences qu’ils ont acquises durant leurs études pour provoquer un changement.
Lorsque les étudiants finissent leurs études, il s’avère qu’il est bien plus facile d’entrer dans les multinationales habituelles que de trouver des entreprises qui sont en accord avec leurs valeurs, leur point de vue. En effet, les grosses entreprises multinationales viennent elles-mêmes chercher les nouveaux diplômés. Un phénomène assez habituel. Et c’est beaucoup plus facile que d’aller dans des sociétés qui sont en accord avec leurs valeurs, puisqu’alors, ils doivent chercher, se renseigner. C’est un réel effort supplémentaire qui leur est demandé !
Et lorsque des professeurs leur posent la question de leur vision du futur en rapport avec leur métier, bien souvent, les étudiants fournissent la même réponse : ils font des études d’ingénieur parce qu’ils sont bons en math ou parce que leurs parents les ont incités à poursuivre des études universitaires. Ils ne se sont pas nécessairement posés d’autres questions, ils ont continué leurs études presque par automatismes.