L’appel à la grève nationale, de 14h00 à 18h00, concernait les contrôleurs aériens du groupe italien Enav, ainsi que les pilotes et le personnel navigant d’EasyJet, Volotea et Ryanair, selon les syndicats Filt-Cgil, Fit-Cisl et Uiltrasporti.
Ce mouvement social est survenu au plus fort de la saison estivale en Italie et quelques jours seulement après une grève des chauffeurs de taxi, liée à la concurrence d’Uber.
Les syndicats ont expliqué que les contrôleurs aériens souffraient de "l’incapacité manifeste (d’Enav) à communiquer et à gérer le personnel", et ont menacé de nouveaux mouvements si leurs demandes n’étaient pas satisfaites.
Quant aux pilotes et les agents de bord des compagnies aériennes à bas coûts, ils travaillent dans des "conditions inacceptables", a dénoncé de son côté Uiltrasporti, qui a accusé la compagnie britannique EasyJet de licenciements injustifiés et l’espagnole Volotea de ne pas respecter la législation sur les salaires minimum.