- La famille Debrouwer a essayé de trouver la solution. Côté paternel, c’est l’impasse. Chef d’atelier à Dottignies, il commence son travail à 6 heures du matin. Avec son patron, aucune solution n’a pu être dégagée.
- La grand-mère habite à plus de 30 km. Effectuer 120 km cinq fois par semaine ?
Pour aller chercher les enfants à midi, il faut quitter la maison à 9h52, alors qu’on vient à peine de revenir de l’école pour l’accompagnement du matin.
- Reste la maman, actuellement en recherche d’emploi. Accompagner ses filles en bus reviendrait à dire à ses potentiels futurs employeurs qu’elle dispose de très peu de temps à leur consacrer. Et Ghislain Debrauwer de donner l’exemple du mercredi.
"Pour aller chercher les enfants à midi, il faut quitter la maison à 9h52, alors qu’on vient à peine de revenir de l’école pour l’accompagnement du matin.
Il faut ensuite attendre 12 heures la sortie des classes et attendre encore 12h49 pour le bus de retour à la maison. Vous comptez bien, ça fait bien près de 3 heures à attendre où il n’y a pas grand-chose à faire. Qui ferait ça ? "
En effet, aucun élève ne prend ce bus le mercredi, nous l’avons constaté sur place. Les horaires ne sont pas vraiment adaptés.
Alors le législateur wallon a-t-il omis l’une ou l’autre réalité (de terrain) lorsqu’il a écrit son texte ?
C’est en tout cas l’impression que cela donne.
1. Quid de l’âge lorsque l’on oblige à emprunter une ligne classique de bus ?
2. Quid des parents en réelle impossibilité d’accompagner leur(s) enfant(s) dans le bus ?
- Pour l’instant la solidarité n’a pas (encore) fonctionné. Aucun voisin ou parent ayant proposé son aide. Les Debrouwer se sentent de plus en plus isolés et les ennuis avec l’inspection scolaire commencent. Caroline sera bientôt en défaut vis-à-vis de l’obligation scolaire.
Leur dernier espoir serait une dérogation à la circulaire. Mais elle ne semble pas réellement exister pour ce cas… d’école.