Un final hallucinant pour clore une partie qu’on pensait longtemps vouée à demeurer sans but. Opposés ce mercredi soir, l’Atletico Madrid et Porto nous ont offert l’un des scénarios les plus dingues des dernières années en Ligue des Champions.
Genèse de ce thriller hitchcockien, le 2e carton jaune reçu par Taremi pour une simulation à la 81e minute, alors que le score n’est alors que de 0-0. Exclusion qui suscite pas mal de tension et interrompt le jeu pendant de longues minutes.
Cette interruption, couplée à une interminable valse de changements, force donc l’arbitre à octroyer 11 (!) minutes de temps additionnel. Overtime que l’Atletico entame de la meilleure des manières puisque les Colchoneros pensent arracher la victoire à la 91e, des œuvres de Hermoso.
Mais Porto, galvanisé par l’exclusion estimée injuste de Taremi, ne s’avoue pas vaincu et insiste… avant de finalement obtenir un pénalty à la 96e. Cadeau tombé du ciel que Uribe se charge de concrétiser, offrant aux Portugais un miraculeux point du partage.
Enfin, c’est ce qu’on pense à ce moment-là. Jusqu’à ce qu’Antoine Griezmann, réduit à un rôle de faire-valoir jusque-là cette saison avec les Madrilènes, ne surgisse de nulle part pour fructifier un ballon dévié par… Axel Witsel et pousser le cuir au fond à la toute dernière seconde, soit à la 101e minute.
Trois buts dans les arrêts de jeu, le goal de la victoire à la 101e, un carton rouge, un pénalty, soirée de folie furieuse à Civitas Metropolitano !