“Lolita malgré moi “ : que sont devenues les actrices du teen movie porté par Lindsay Lohan ?
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Cinéma
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Ne vous méprenez pas par son titre, ce long-métrage n'a rien d'obscène. Présenté à la Mostra de Venise de 1999 et porté par Nathalie Baye et Sergi López, Une Liaison Pornographique est un long-métrage atypique sur l'amour, le sexe et la solitude.
Elle rêve d'assouvir un fantasme et écrit une petite annonce dans un journal. C'est la première fois de sa vie qu'il répond à une petite annonce. Ils se rencontrent d'abord dans un café. On ne connait rien d'eux et ils ne se connaitront jamais vraiment, pas même leurs prénoms. Une chambre d'hôtel a été réservée, de l'autre côté de la rue. Une fois le fantasme assouvi, ils continuent à se rencontrer chaque jeudi dans cette chambre 118. Et ce qui ne devait être qu'une histoire sexuelle sans attache devient bien plus profond et tendre que ce qu'ils avaient prévu.
Les cinéastes belges Philippe Blasband et Frédéric Fonteyne nous racontent cette histoire d'amour imprévue par flashbacks. Elle et Lui se confient à un intervieweur anonyme, se remémorant les grands moments de cette liaison. Trois histoire se dessinent alors : celle de Lui, celle d'Elle et celle que l'on voit à l'image. Si les versions divergent, on devine dans chacune l'amour naissant, l'émotion commune, la passion vertigineuse.
Les deux interprétations de Baye et Lopez sont impeccables et leur alchimie traverse l'écran. Les deux comédiens s'entendaient d'ailleurs très bien sur le plateau : "Sergi López est un cadeau sur un tournage. Il est un excellent acteur, un partenaire généreux, un homme d’humeur égale. Il est très drôle. On a eu des scènes d’amour avec des fous rires", confiait Baye en août dernier. Une complicité qui participe à rendre crédible et touchante leur relation dans ce film doux et mélancolique, à voir absolument.
Un film sur le deuil ? Sur les subterfuges dont usent les vivants pour supporter l'absence de la personne aimée ? François Ozon va plus loin avec Une Nouvelle Amie et embarque le spectateur dans une histoire d'amour hors des sentiers battus.
Quelques semaines après l'enterrement de sa meilleure amie, Claire (Anaïs Demoustier) surprend David (Romain Duris), le jeune veuf, donnant le biberon à son bébé vêtu des habits de son épouse morte. Pour que le nourrisson "retrouve un peu de sa mère", lui explique-t-il. "Je n'ai rien trouvé de mieux". Le choc passé, elle décide d'aider David à composer ce nouveau personnage qu'elle baptise Virginia, et dont la blondeur lui rappelle son amie décédée. Virginia est sa "nouvelle amie". Et sans vraiment savoir pourquoi, elle décide de ne rien dire à Gilles, son mari (Raphaël Personnaz).
C'est il y a plus de 20 ans qu'Ozon pense à faire ce film. Il lit The New Girlfriend, une nouvelle de la romancière britannique Ruth Rendell et songe alors à l'adapter en un court métrage… qui ne verra pas le jour. "Cette histoire me trottait dans la tête", dit-il à l'AFP. "J'aimais le jeu sur le faux-semblant, ce marivaudage qui met en scène le mari, la femme et la nouvelle amie, et non pas le mari, la femme et l'amant", comme c'est habituellement le cas.
La nouvelle de Ruth Rendell, reine du roman policier, s'achève dans le sang, mais François Ozon a choisi de bifurquer vers le romanesque. Lui qui n'aime rien tant que "jouer avec les attentes du spectateur" mêle avec un bonheur contagieux drame, comédie et love story euphorisante.
Après plusieurs films noirs (38 témoins, Rapt, La raison du plus faible), le Belge Lucas Belvaux revient en 2014 à la comédie sentimentale avec Pas Son Genre, adaptation d'un roman de Philippe Vilain. Le thème de la fracture sociale est récurrent dans l'œuvre de Belvaux mais ici, "il s'agit plus d'une fracture culturelle que d'une fracture sociale". Après avoir lu le livre, il a eu "envie de voir les personnages, de les faire parler, s'aimer, se confronter".
Et cette histoire c'est celle Clément (Loïc Corbery), un professeur de philosophie parisien affecté bien malgré lui à Arras. Bloqué sur place une partie de la semaine, il s'ennuie le soir dans cette ville du nord de la France qu'il trouve trop petite et trop éloignée de Paris… jusqu'à ce qu'il croise la route de Jennifer (Emilie Dequenne), une coiffeuse. Lui aime Kant, elle les magazines people. Lui le cinéma intello, elle les soirées karaoké avec ses copines. Entre les deux une vraie histoire d'amour est-elle possible ? Et surtout peut-elle durer ?
Pour Lucas Belvaux, "Clément est sincère sur le moment, mais refuse de promettre à long terme". Jennifer, elle, "ne veut plus d'une idylle furtive". Elle cherche "celui avec qui elle pourra construire quelque chose pour la vie". Plus le temps passe, plus on a le sentiment qu'un "possible commence à naître". Mais par moment Clément fait ressentir avec violence le milieu social et culturel de Jennifer, comme lorsqu'il ne la présente pas à une de ses collègues croisée par hasard.
Emilie Dequenne campe une Jennifer lumineuse, une fille qui avance dans la vie malgré les déceptions. Loïc Corbery, entré à la Comédie française en 2005, incarne un Clément qui n'est "ni dans la stratégie, ni dans le cynisme". "Ce n'est pas un loup ni un Don Juan, séduire n'est pas un projet et faire du mal encore moins". Et pourtant…
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