Le Brésil se réveille vendredi pour la première fois depuis 82 ans sans Pelé, le "Roi" du football décédé la veille et pour lequel le pays entame un deuil national de trois jours.
La santé de Pelé, unique vainqueur de trois Coupes du monde et considéré par beaucoup comme le meilleur joueur de tous les temps, était chancelante depuis quelques mois : il luttait contre un cancer du côlon, et avait été hospitalisé fin novembre à Sao Paulo.
"Nous t’aimons à l’infini, repose en paix" : c’est par ces mots, publiés sur Instagram, que l’un de ses filles, Kely Nascimento, a annoncé le décès du Brésilien le plus connu de l’histoire, entouré de plusieurs membres de sa famille depuis quelques jours à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo.
Quelques heures plus tard, un décret annonçait un "deuil officiel" de trois jours, "une marque de respect après le décès d’Edson Arantes do Nascimento, Pelé", des suites d’un cancer du côlon.
Une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi et durera 24 heures, au stade du Santos FC, club où l’éternel numéro 10 a brillé de 1956 à 1974.
L’enterrement, mardi, se déroulera en revanche dans l’intimité familiale, après un cortège suivant le cercueil dans les rues de Santos, ville portuaire à 80 km de Sao Paulo qui a décrété pour sa part un deuil de sept jours.
Devant l’hôpital pauliste où le triple champion du monde est décédé, des fans ont brandi une banderole où l’on pouvait lire : "Roi Pelé éternel". À Rio de Janeiro, le Christ Rédempteur du Corcovado, monument emblématique qui domine la baie, a été illuminé en hommage à Pelé, tout comme le mythique stade Maracana.