"Les mesures proposées actuellement sont insuffisantes", explique Emila Hoxhaj, porte-parole du collectif et présidente de la FEF (Fédération des Étudiant·e·s Francophones). "Ce sont des primes ou alors des subventions, mais c’est toujours le même argent qui est utilisé, l’argent des contribuables, des travailleurs qui sont venus aujourd’hui. Ce qui pénalise des secteurs comme l’enseignement ou le secteur des soins de santé. Et donc, ce sont toujours les mêmes personnes qui subissent les sacrifices alors que d’autres s’enrichissent. Et donc trop is te veel. Il faut maintenant organiser cette colère vers le haut, vers les géants de l’énergie qui profitent de la crise."
Pour Nick Gortz, permanent CSC, "les problèmes que rencontrent les travailleurs et les étudiants et les pensionnés et les indépendants, globalement se rejoignent pour l’instant." Cette unité est donc "quelque chose qui plaît énormément dans la mesure où ils sont pour l’instant recroquevillés sur eux-mêmes. Et le fait d’avoir d’autres personnes, d’autres horizons qui ne se côtoient pas et qui disent avoir les mêmes problèmes, ça suscite un certain enthousiasme et cela génère surtout de l’espoir."
Pour lui, la priorité est donc clairement de diminuer les prix de l’énergie. Mais aussi d’augmenter les salaires et de veiller à une fiscalité juste.