Et cela semble en effet mieux fonctionner. La prochaine dame rencontrée a bien compris ma question et elle m’indique sans tarder le distributeur de billets le plus proche : "Ici, un peu plus loin que le chemin de fer." Il y en aurait un là-bas alors ? "Oui !" Cinq cents mètres plus loin, nous tombons bien sur une agence. Mais où se trouve le distributeur ? Nous tombons à l’intérieur sur le gérant de ce bureau de crédit et d’assurances : "C’était une agence bancaire qui a cessé ses activités et donc là maintenant, c’est remplacé par un bureau d’assurance et donc, il n’y a pas de distributeur ici. C’est vrai que pour les personnes peut-être à mobilité réduite ou alors qui ont moins de facilité pour se déplacer, effectivement, c’est un grave problème, je vais dire, pour elles."
Cela fait déjà plus de 30 minutes et 15 kilomètres que nous roulons, mais nous ne désespérons pas. Nouvelle tentative auprès d’un autre villageois : "Il faut aller ou à Rochefort ou à Ciney." C’est à combien de kilomètres d’ici ? "Rochefort, il y a une douzaine de kilomètres et une quinzaine pour Ciney." Nous reprenons la route et après une vingtaine de minutes, nous arrivons à Ciney.
Objectif atteint, mais il nous a fallu finalement parcourir trente kilomètres et perdre plus d’une heure pour arriver à un automate. Comme pour beaucoup de Belges, trouver un distributeur proche et rapidement, c’est un défi perdu d’avance.