Les réunions Tupperware se feront-elles bientôt sans Tupperware ? La société américaine mondialement connue est en danger, a-t-elle elle-même reconnu lors de la présentation de ses résultats trimestriels. L’action a dévissé de plus de 40% à Wall Street. L’entreprise indique être en négociation avec les banques pour trouver des solutions, "mais il n’est pas certain que ces efforts seront couronnés de succès".
Pourtant, en Belgique, les activités sont saines assurent à la RTBF le directeur de l’entreprise dans notre pays. L’entreprise emploie 260 personnes dans une usine d’Alost et fournit du travail à plus de 3500 conseillers et conseillères, autrement dit des vendeurs. Parmi elles et eux, Marie-Aurore Charloteaux, qui en vend à Gembloux depuis 19 ans, et qui ne croit pas à une faillite. "Je pense que Tupperware ne va pas s’arrêter, en tout cas pas en Europe. Nous avons des informations qui disent "ce qui se passe aux Etats-Unis, c’est une chose, mais l’Europe va bien". Par exemple, la semaine passée, la Belgique a fait +45%."
Toujours est-il que l’endettement augmente dangereusement par rapport à son bénéfice. Tupperware disposait, à la fin du trimestre, de 103 millions de dollars, alors que sa dette dépasse les 700 millions.