Turquie : Jean-François Delvaux, marcheur du 'Voyage sans Temps'

Né à Bruxelles, Jean-François Delvaulx a vécu jusqu’à l’âge de 5-6 ans à l’ex-Zaïre. Il a grandi ensuite dans la région d’Enghien/Herne en Belgique jusqu’à son entrée à l’université. Il a fait ses études d’architecture à Victor Horta à Bruxelles et a obtenu son diplôme en 1998.

Après une brève période où il pratique son métier d’architecte, il crée l’agence de voyages éthiques "Emotion Planet". Au fil de ses rencontres, il développe un goût pour l’introspection et remet toujours un peu plus en question sa manière de vivre. Il décide de devenir végétarien en 2015. S’opère alors en lui un changement progressif et profond, une sorte d’éveil à davantage de sensibilité et d’émotivité, une autre façon de voir, d’aborder la vie et d’avoir envie de la vivre.

En 2017, il participe à un séminaire sur les plantes médicinales ancestrales au Pérou durant 15 jours. Lors de l’une des sessions de prises de plantes, il se voit en train de marcher, vêtu du plus simple appareil.

La première pensée qui lui vient tout de suite est de rejoindre le berceau des 4 grandes religions (Rome, Jérusalem, La Mecque et le Gange). Le lendemain il regarde la carte et se rend compte que, s’il le réalise, il est parti pour des années. Il décide de commencer par quelque chose de plus raisonnable. A l’époque, déjà désireux de vivre en écovillage, Il avait envie de découvrir le Portugal où de nombreux projets de ce type existent. Il décide de s’y rendre… à pied.

De mai à octobre 2019, il parcourt ainsi 4200 km de Bruxelles à Faro en sonnant aux portes pour demander l’hébergement.

Voyage fantastique et très enrichissant qui confirme en lui cette envie de réaliser une plus longue marche.

La première étape était de rejoindre Rome en empruntant le chemin de pèlerinage La via Francigena, un chemin de pèlerinage reliant Canterbury à Rome en passant par la France et la Suisse. Très rapidement, chemin faisant, il prend conscience qu’il est en train de marcher vers la première des 4 destinations à laquelle il avait pensé au départ.

Jean-François est arrivé à Rome début septembre et a décidé de poursuivre la pérégrination jusqu’à Varanasi, la capitale spirituelle de l’Inde.

Marcher, c’est retrouver son instinct primitif, sa place et sa vraie position, son équilibre mental et physique. C’est aller avec soi, sans autre recours que ses jambes et sa tête. Sans autre moteur que celui du cœur, celui du moral. – Jacques Lanzmann

Être immergé dans la nature, ressentir ce sentiment de liberté, rencontrer l’autre, apprendre à se connaître toujours davantage, … Aujourd’hui il marche, il se nettoie, il pleure, il rit, il apprend à être présent à cette étape du moment. Demain, c’est le futur. Il apprend à vivre avec le fait qu’il ne sait pas de quoi il sera fait. Et c’est parfait ainsi.

Il se sent véritablement dans une sorte de transition. Il quitte une vie vers laquelle il ne souhaite plus retourner. A l’image de ce très beau film précurseur "La Belle Verte", il sait qu’il souhaite plus de liens, plus de nature, plus de simplicité, plus de contacts avec la terre et ces autres mondes qui nous entourent.

La vibration et la puissance de l’amour, le ressenti que de plus en plus de personnes s’éveillent, qu’un profond changement est en cours et que le monde de "La Belle Verte" s’en vient.

Extrait du film "La Belle Verte", scène culte où Francis Perrin insulte Vincent Lindon qui a touché le rétroviseur de sa voiture…

Cet été, il devrait traverser la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan avant de fouler la terre d’Iran où il espère arriver dans quelques mois…

Il pense que l’Inde marquera la fin de ce voyage car il aimerait beaucoup vivre en écovillage et co-construire avec d’autres personnes ce monde dans lequel il souhaite vivre.

Jean-François Delvaulx | Site Web/blog

Lara Bellerose Doğuştan (qui veut dire "inné" en turc) est née à Bruxelles le 8 juin 1985 dans une famille de mélomanes. Originaire des Balkans, son père est turc d’Istanbul et jouait du SAZ accompagné par la voix de sa mère, qui, elle, est albanaise née en Macédoine.

Baignée dans la musique, Lara joue du piano à l’âge de 4 ans et intègre le Conservatoire de musique à Bruxelles à l’âge de 6 ans. Dès l’âge de 9 ans, elle apparaît dans des shows radiophoniques, télévisés et scéniques, ainsi que dans des téléfilms franco-belges. Elle participe à l’émission musicale Pour la Gloire, ancêtre de The Voice où elle devient finaliste face à Jonathan Cerrada. Elle s’exerce aussi au métier d’actrice dans L’instit à deux reprises.

C’est à 17 ans qu’elle décroche son premier contrat de disque et quitte Bruxelles, sa ville natale, pour Paris où elle vivra pendant 10 ans.

Passionnée par les instruments de musique, mais aussi par les studios, les synthétiseurs, la vidéo, elle produit tous azimuts et performe en Europe avec le groupe DaGamba.

C’est en 2003, à la sortie du film Taxi 3, que le grand public découvre Lara sur la bande originale du film. Un titre solo, "Plus vite que jamais" et "Gotta Drive" avec Pharell Williams. Elle est alors la première artiste féminine à travailler avec l’auteur-compositeur et beat maker américain.

Toutes ses vacances d’enfance elle les passait à Istanbul. Son père l’a un jour emmenée en Cappadoce, visite en ballon au lever du soleil au-dessus des reliefs troglodytes, le calme absolu… Une merveille de féerie.

Elle y retourne moins fréquemment depuis peu mais ses voyages sont plus variés et intenses (Cappadoce, Mersin, le "grand" Istanbul, Les Îles des Princes…).

AMAYA Academy est une association, fondée par Lara Bellerose, en partenariat avec OUFtivi, qui propose des ateliers et des événements "bien-être" dans les écoles primaires de Belgique. Au programme, des activités sportives, des débats autour de la santé mentale/émotions, des ateliers créatifs et l’apprentissage des premiers gestes secours, autant d’animations pour permettre aux enfants de s’aérer l’esprit, de se dégourdir les jambes en mini-marathon, de s’amuser avec les smileys émotions pour parler de ce qu’on ressent, …

Lara Bellerose | Site Web/blog

Mehmet Aydoğdu est né en Turquie dans les années 70. A l’adolescence, il a rejoint son papa qui travaillait en Belgique dans les mines à Glain. Il a étudié à l’Académie des Beaux-arts de Liège. Artiste plasticien reconnu, il se revendique aujourd’hui d’un courant interventionniste. Artiste "ouvrier", ses œuvres ne se limitent pas à l’esthétisme.

Goûtez au dépaysement proposé par Adrien Joveneau et les Belges du Bout du Monde à 9 heures le dimanche en Radio sur La Première et abonnez-vous au podcast sur Auvio. Retrouvez aussi les histoires et les bons plans de centaines de Belges qui vivent aux quatre coins du monde sur la Carte des Belges du Bout du Monde.

Télécharger l'émission radio