Comment peut-on gagner de l'argent sur Twitch ?
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© Mélanie Meinbach
Poachimpa, c’est une jeune streameuse de 25 ans qui s’est lancée sur Twitch en avril 2021. Lassée par le travail qu’elle effectuait, elle quitte tout, se lance à fond sur la plateforme de streaming et est vite repérée par une équipe d’esport de Rocket League. Parce que oui, Poachimpa est une joueuse pro de Rocket League, comme notre Amphirae nationale !
Comment t’est venue l’idée du Poachi Clash ? Ça faisait longtemps que tu avais la création de cet évent en tête ?
L’idée date d’il y a un an et demi, j’en avais marre d’uniquement jouer à Rocket League dans mon coin, je voulais faire d’autres jeux et partager ça avec d’autres gens. L’année dernière on a fait le PoachiClash 1 et je participais. Cette année, on a vu plus grand et je suis passée casteuse [commentatrice], mais je ne me restreins pas à ne faire que du cast ou que du jeu, les deux me plaisent.
J’ai toujours plein de projets en solo et plein d’idées d’évènements, mais celui-ci est à la fois le plus complexe et le plus abouti.
Tu étais seule pour organiser l’évent ? Comment rallier des sponsors et des grands noms du streaming francophone ?
Derrière le PoachiClash, il y a ce qu’on aime bien appeler la Pcorp, 2 coorganisateurs et une dizaine d’administrateurs-modérateurs. Je suis très loin d’être seule sur l’événement, on travaille dessus depuis août 2022 pour un rendu en janvier 2023, avec du quasi full-time dessus des 3 organisateurs depuis novembre.
Il y a aussi des prestataires pour tout ce qui concerne les visuels, le montage, la communication. Pour réunir une équipe de streameurs, j’ai commencé par contacter mes amis Lutti, Wingobear, Gaspow, Falkalive et, de ce groupe, j’ai pu convaincre d’autres de nous rejoindre, et les sponsors de nous faire confiance sur 5000€. J’ai même eu le soutien de Twitch qui nous a mis en avant pendant l’évent. Globalement, sur Twitch, beaucoup sont ouverts à des projets qui changent.
Comment as-tu géré le stress pour un tel événement ?
J’étais très stressée en amont pour la fin de l’organisation et surtout pendant les vacances de Noël. La plus grosse difficulté que j’ai rencontrée, c’est la gestion des streameurs qui, parfois, sont injoignables ou pas fiables.
Le jour J, tout était tellement organisé, je savais que mes coorganisateurs avaient tout prévu, il n’y avait aucun risque majeur.
J’avais un peu peur car je ne connaissais pas bien certains jeux, mais les casteurs étaient spécialistes et ont très bien décrypté les jeux, du coup j’étais juste là pour passer un bon moment et animer.
Comment ont été choisis les jeux pour la compétition ?
On est parti d’un pool de 60 jeux et on a rayé de la liste selon certains critères comme : le fait de jouer à 2, avoir un jeu entièrement gratuit, jouable en partie privée, avec un mode spectateur, pas trop difficile à prendre en main, etc.
Peut-on espérer une prochaine édition ? Si oui, tu l’envisagerais encore en 100% online ou en physique ?
On ne sait jamais si je serai encore là l’année prochaine parce que Twitch est très incertain, et aujourd’hui encore, financièrement je ne suis pas capable d’estimer où je serai dans un an.
Si l’année se passe bien et qu’on est capable cet été de se relancer dans un tel projet, on verra pour un PoachiClash 3.
On a déjà récupéré pas mal d’enseignements de cette deuxième édition et quelques propositions de personnes qui veulent se joindre à l’organisation. On a même une piste pour une LAN, mais c’est un niveau d’organisation next-level que je ne suis pas sûre de vouloir tenter.
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