Marre, ils en ont marre certains chauffeurs limousine qui roulent pour les plateformes Uber ou Heetch à Bruxelles. Depuis quelques semaines certains de ses chauffeurs ne peuvent plus exercer leur métier en région bruxelloise. Huit véhicules (au moins) auraient été saisis depuis début janvier par l’administration bruxelloise, privant de facto ces chauffeurs de leur instrument de travail.
La cause ? L’ordonnance dite "sparadrap" adoptée par le parlement bruxellois au mois de décembre et surtout l’interprétation de celle-ci par les autorités.
Petit retour en arrière. Le 24 novembre, la cour d'appel de Bruxelles, saisie par des taxis, rend une décision à l’encontre des chauffeurs limousines. Ils doivent cesser leurs activités à Bruxelles. Dans la foulée, l’entreprise américaine Uber annonce la suspension de son application en Belgique. Des chauffeurs manifestent. Le monde politique se saisit du dossier et, quelques jours plus tard, une ordonnance est votée au parlement bruxellois pour à nouveau autoriser Uber à exercer sur les routes de la Région. Une ordonnance dite "sparadrap" parce qu’elle est censée être une solution temporaire, en attendant que le gouvernement s’accorde sur un nouveau plan taxi complet, normalement d’ici quelques mois. Une fois ce texte adopté, le 10 décembre, Uber relance son application et les chauffeurs LVC reprennent la route.