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Uccle : le patient d'un hôpital psychiatrique sur lequel la police a tiré est décédé

La clinique psychiatrique Fond’Ro vue depuis Google Street View

© Google street view

Les forces de l’ordre ont tiré ce mardi sur un patient dans un établissement psychiatrique situé à Uccle. Ce dernier est décédé à l’hôpital à la suite de ses blessures.

Vers 10 heures, la zone de police Uccle/Watermael-Boitsfort/Auderghem a été requise pour intervenir à l’institut psychiatrique Fond’Roy pour un patient décrit comme agressif et que le personnel n’arrivait pas à gérer. "Selon les premiers éléments de l’enquête, le patient en question, âgé de quarante-neuf ans, aurait été porteur d’une arme blanche", communique le parquet de Bruxelles par voie de communiqué de presse. "Une première patrouille est arrivée sur place et a directement dû faire appel à des renforts en raison de l’état d’agitation et de la menace qu’aurait présentée l’individu. Pendant le déroulement des opérations, les policiers intervenants ont été amenés à utiliser leur arme de service". 

"Cet homme était hospitalisé sous contrainte, selon la loi du 26 juin 1990 relative à la protection de la personne malade mentale, et l'équipe avait dû faire appel aux forces de l'ordre dans la matinée pour aider à le maîtriser lors d'un épisode d'agitation majeure", a expliqué également la Dr Caroline Depuydt, directrice médicale générale adjointe de l'ASBL Epsylon, dont dépend le site Fond'Roy.

Pendant l’opération, l’individu a été touché au bras et ensuite à l’abdomen. Il a été directement emmené à l’hôpital et y est décédé des suites de ses blessures aux environs de 11h30.

Le Parquet de Bruxelles est descendu sur les lieux, accompagné du labo, de l’expert balistique et du comité P. Une enquête est lancée afin de déterminer les circonstances exactes de ces faits.

"Le service d’assistance policière aux victimes a fait l’annonce de la mauvaise nouvelle à la famille de la victime, et une aide psychologique a été proposée aux policiers, sous le choc de ces événements", complète le parquet.

Quelques heures après le décès, la clinique psychiatrique Fond'Roy a réagi : "Notre priorité est de ramener de l'apaisement dans le service qui a été fortement secoué par cet événement dramatique. L'établissement a mis en place une cellule d'aide psychologique urgente afin d'aider et de soutenir les travailleurs et travailleuses qui en auraient besoin. 

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