Un an après, l'impact de la guerre en Ukraine sur la population belge

Dans les allées entre les étals, une dame nous avoue : "Je ne m'accorde plus de petites folies comme dans le temps".

Un monsieur lui, abonde dans le même sens : "Les mois sont plus restreints, ou on fait attention à certaines choses qu'on prenait, qu'on ne prend plus."

"Les aubergines, on les vendait 3€, 2,50€ le kilo. Maintenant on doit vendre ça 6,50€. Donc ça a doublé, quoi.", nous confie de son côté un marchand que nous avons croisé.

"J'ai préféré opter pour le charbon. J'ai fait mes petits calculs et je me rends compte que j'utilise à peu près 6,50 € par jour de charbon, ce que je trouve tout à fait raisonnable.", nous dit-elle.

"Je sais combien je dois payer!", explique-t-elle, "Si un jour j'ai un peu plus de difficultés pour acheter mon charbon, ben je ne me chaufferai pas. Ou alors j'ai une petite réserve de bois et je mettrai du bois à brûler à la place."

"C'est prenant parce que ça joue sur nous, les étudiants. Mais ça joue aussi sur nos parents, nos grands-parents…", nous confie une étudiante. "Et puis en fait, pour notre avenir, c'est pas génial."

A la question de savoir ce qui impacte le plus sa vie d'étudiant, un autre précise : "Le coût, surtout sur les appartements, la nourriture, et l'essence particulièrement. En tout cas, nous on a beaucoup de trajets. Et donc ça joue beaucoup sur notre budget." Quant à son ressenti : "C'est beaucoup de tracas, on y réfléchit beaucoup. Et on y pense beaucoup plus qu'avant."

"Face à cette anxiété, qui est notamment une anxiété économique, on peut en effet rencontrer des phénomènes tels que de la violence conjugale, car les personnes sont plus à cran, comme on dit. Et donc on va observer, suite à ces problèmes financiers par exemple, plus de violences conjugales."