Finalement, la Belgique et donc la Wallonie accueillent moins de réfugiés ukrainiens que prévu initialement. Christophe Collignon, ministre wallon des Pouvoirs locaux confirme les chiffres cités plus haut. Il rappelle que près de 7.000.000 d’Ukrainiens ont quitté leur pays et fui la guerre. Il note aussi que la Belgique a accueilli jusqu’à 2000 réfugiés par jour, un chiffre qui est descendu à présent entre 75 et 100 personnes par jour. Certaines sont aussi rentrées en Ukraine, entre 7% et 8%.
Proportionnellement, c’est à Bruxelles, ensuite en Flandre et puis en Wallonie que les réfugiés se sont installés. Est-ce que cela veut dire que les Wallons sont moins accueillants ? "Non, pas du tout. Je crois qu’on a mis tous les dispositifs en place", répond le ministre wallon des Pouvoirs locaux. Et il rappelle qu’on attendait entre 50.000 et 70.000 personnes et "je ne sais pas claquer des doigts et créer ce type de logement".
L’administration a travaillé avec l’hébergement, avec des citoyens qui ont été encadrés, "mais il se fait que les Ukrainiens ont préféré aller dans la ville et notamment dans les grandes villes et à Bruxelles qui fait un effort plus que proportionnel." Et de rappeler que cela est courant lorsqu’on est réfugié de se rendre d’abord vers les villes "et il y a moins de grandes villes en Wallonie, c’est un fait".
Remercier tous les citoyens qui se sont investis
Les Ukrainiennes et Ukrainiens ont donc essentiellement opté pour les villes, notamment à Liège et à Namur. Proportionnellement, il y a beaucoup de femmes avec des enfants. "A un certain moment on a senti un essoufflement et je profite de cette antenne pour remercier tous les citoyens qui se sont investis."
L’objectif, précise le ministre était d’aider les citoyens et les communes en leur donnant des dotations. Près de 50.000.000 d’euros ont été alloués à cet effet. Des centres d’hébergement collectifs permettent à présent de les encadrer avec, par exemple, des assistants sociaux qui s’occupent de l’intégration des réfugiés.