Ysaline Bonaventure n’est jamais parvenue à exister face à Anna Blinkova, lundi, au premier tour de Roland-Garros. Balayée en 2-6, 0-6 en moins d’une heure de jeu (56 minutes), la Belge est arrivée en pleurs à l’interview, avant de sécher ses larmes.
"J’étais absente sur le court. Je n’ai pas montré beaucoup de choses positives. Ça a été un calvaire de jouer à un niveau comme ça aujourd’hui, de ne pas arriver à défendre mes chances et d’avoir aucune réponse… C’est très frustrant que cela arrive maintenant. Je n’ai pas d’explication… Je me suis très bien préparée, j’ai rarement joué comme ça à l’entraînement. Être absente durant 55 minutes, c’est très dur à encaisser. La pression et l’enjeu ont pris le dessus. J’ai très mal géré ça aujourd’hui."
Avant de poursuivre, toujours les larmes aux yeux : "J’étais très heureuse d’être ici au premier tour mais j’avais envie de bien faire. Il n’y a que 4 tournois du Grand Chelem sur une année donc on a envie de bien faire, surtout à Roland. Toute ma famille, mon staff et mes amis étaient présents. J’aurais voulu faire mieux. C’est désolant. Je sais que tout le monde est déçu, moi la première. Je m’entraîne depuis toujours pour être performante sur des tournois pareils. Avoir un passage à vide comme ça… c’est super frustrant. J’ai honte d’avoir produit ce tennis".
Malgré sa défaite, Bonaventure ne devrait pas quitter Paris de sitôt puisqu’elle dispute également le tournoi en double avec Kimberley Zimmermann. "Il faut qu’une paire se retire pour qu’on puisse participer. On va voir comment ça évolue", a conclu Ysaline Bonaventure.