Chaque jour des bus et trams TEC restent au dépôt pour être lavés mais laver de tels véhicules nécessitent beaucoup d’eau. Se pose donc la question du gaspillage. Pour le réduire au maximum, dans plusieurs de ses installations, le TEC récolte l’eau de pluie pour laver sa flotte de véhicules. C’est le cas au dépôt de Jumet où entre 3 et 5 nettoyeurs de tram s’activent tous les jours. Concrètement, le préau de 3200 m² réceptionne l'eau de pluie qui se déverse dans des tuyaux reliés aux citernes des deux stations de lavage du dépôt, celle de bus et celle de trams. La quantité d'eau accumulée est presque suffisante pour l'ensemble des véhicules TEC de Charleroi.
Le lavage extérieur d’un tram consomme 400 litres d’eau, sans compter tout le nettoyage intérieur. Le système représente donc une économie non négligeable. "Si on peut éviter de puiser ces litres d’eau dans le château d’eau d’à côté, c’est mieux. Avec l’eau récoltée sur les toits, ça nous permet presque de couvrir tous nos besoins en eaux pour le nettoyage des bus et des trams. Quand il fait très chaud ou que nous sommes en période de sécheresse nous devons parfois aller remplir la citerne", explique Véronique Benoit, porte-parole du TEC à Charleroi.
Si l’eau de pluie vient à manquer en période de sécheresse, pas de panique, le système bascule sur l’eau de distribution.