Ces problèmes persistants ont également affecté la relation des enfants avec leur père, Davy V. (45 ans), et sa nouvelle compagne d’alors, Petra V. (50 ans). Les deux mineurs étaient ainsi parfois enfermés dans leur chambre et étaient également battus jusqu’à ce qu’ils reconnaissent avoir fait quelque chose. Finalement, les victimes avaient été placées dans des institutions pendant plusieurs années.
L’affaire a pris une nouvelle tournure lorsque Wika M., la mère, donc, des deux enfants, a voulu offrir un appareil photo à l’un de ses fils pour Noël en 2013. La lentille s’est avérée être vandalisée et la carte d’accompagnement avait été échangée par Virginie V., sa compagne et belle-mère des deux victimes. Ce n’est qu’en 2020 qu’un expert en écriture a conclu que cette dernière avait également rédigé les lettres de menace. L’intéressée nie cependant toute implication.
Devant le tribunal, les autres prévenus avaient aussi demandé leur acquittement en soulignant le rôle douteux de Virginie V.
Après les plaidoiries du 12 septembre, toutes les parties ont eu une nouvelle occasion de se positionner sur la qualification de torture. Si un mineur en est la victime et qu’elle a été perpétrée par une personne ayant autorité sur lui, le dossier doit alors normalement être traité par une cour d’assises.
Dans son réquisitoire, l’accusation avait cependant demandé l’acquittement pour torture. La partie civile et la défense s’étaient ensuite ralliées à cette position, espérant éviter un procès d’assises. La partie civile avait pourtant soulevé cette question au début du procès.