En Belgique, une personne sur six souffre du rhume des foins et c’est à cette période de l’année que les symptômes sont les plus importants. Pour lutter contre ces derniers, des traitements à base d’antihistaminiques sont souvent utilisés. Or, tout comme les antidépresseurs, les anxiolytiques ou encore les somnifères, ils font partie des médicaments parmi les plus dangereux au volant. Les effets secondaires varient selon le type de traitement et les doses consommées mais, de manière générale, un conducteur sous l’influence de ces médicaments sera moins vigilant, il rencontrera des difficultés à se concentrer et davantage tendance à somnoler, ses réflexes seront ralentis et dans certains cas, des troubles de la vue ou même des vertiges peuvent survenir. On estime qu’un conducteur qui a consommé des médicaments pouvant impacter la conduite risque en moyenne 5 fois plus d’avoir un accident. Et si ces médicaments sont associés à la consommation d’alcool, le risque d’accident explose littéralement et peut augmenter jusqu’à 50 fois. L’étude de l’AWSR révèle pourtant que plus d’un quart des conducteurs wallons qui conduisent sous l’influence de tels médicaments avouent parfois consommer de l’alcool en même temps.