Liège

Un "grand bond" herstalien pour la mobilité douce

Avant/après : la "low line" va notamment traverser l’ancien site des ACEC

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La ville de Herstal a de grandes ambitions, dans le domaine de la mobilité douce. Un investissement de près de dix millions en une demi-douzaine d’années devrait permettre de densifier le réseau cyclable, avec en priorité des pistes en site propre, pour améliorer les accès aux zones d’emplois comme le parc industriel des Hauts-Sarts.

Mais l’aspect le plus original se trouve en "fond" de vallée, avec un projet de low line, une sorte d’axe pour deux-roues et piétons de plus de trois kilomètres de long, qui relierait sud au nord, depuis le quartier Marexhe jusqu’à Basse Campagne. Sur une carte, ce cheminement trace une sorte de parallèle au canal Albert et au ravel, mais surtout, sur une partie du trajet, parallèle à la future ligne de tram, dont une première phase de l’extension est désormais assurée. Trois transversales sont prévues à hauteur de trois stations, de quoi interconnecter les trois modes de déplacement.

En rouge, le tram ; en jaune la low line, en vers clair, les transversales pour "rabattre" les cyclistes vers le tram
En rouge, le tram ; en jaune la low line, en vers clair, les transversales pour "rabattre" les cyclistes vers le tram © Tous droits réservés

Comme l’explique le bourgmestre ff Jean-Louis Lefèbvre, "c’est une étape majeure dans l’offre de transports alternatifs, et nous avons l’intention de doter cette infrastructure sécurisée de solutions technologiques novatrices, avec un revêtement "routier" photovoltaïque, de quoi produire l’électricité nécessaire pour un éclairage intelligent et des bornes de recharge solaire pour trottinettes et vélos." Le financement devrait être assuré par des subventions régionales et européennes.

Mais ce n’est pas tout, des trottinettes partagées arrivent

Les trottinettes, précisément, elles arrivent : la société Dott, qui gère une flotte sur une zone limitée au territoire communal liégeois, a constaté que de nombreux engins sont régulièrement abandonnés à Coronmeuse, et que quelques usagers parviennent même à déborder le système de quelques hectomètres. Elle en a déduit qu’une demande existe parmi la population herstalienne, et elle a entamé des discussions avec les autorités, qui ont rapidement débouché sur un accord : avant la fin de l’année, en principe, deux cents trottinettes vont être déployées. Ce qui réjouit l’échevine Isabelle Thomsin…

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