La quasi entièreté de cet EP est en anglais, sauf le slam qui le débute où Mosimann raconte entre autres la difficulté de son enfance et les conflits avec les maisons de disques. "Je parle des maisons de disques, des labels, des radios, parce que je me rends compte, avec cette volonté de vouloir faire un mea culpa, que j'étais un peu responsable de tout cela. L'introduction à Outside The Box c'était l'envie de faire pour une fois un projet sans penser au public, aux maisons de disques et aux médias, ou se demander si cela va plaire à un tel, et d'aller au fond de l'introspection et de faire un projet pour moi" avance le chanteur suisse.
Je pense que quand on s'assume véritablement et quand on est serein avec soi-même, on avance un peu plus loin.
Outside The Box dévoile donc le vrai Mosimann, un artiste sans limites et à l'univers musical très étendu.
Il travaille également à son image puisqu'il collabore avec le styliste Andi K.P. sur la communication autour de cet EP. L'artiste affiche désormais un look sportwear noir et blanc avec la mention Outside The Box sur ses vêtements.
Mosimann rechante également sur plusieurs titres de l'EP, alors que l'artiste s'était dernièrement plus concentré sur sa figure de DJ. Là encore, il assure avoir tout réalisé au feeling : "Je ne me suis pas posé de questions, c'est vraiment ça, c'est ne pas avoir de limites et j'en avais envie. Je garde quand même ce leitmotiv qui est la musique électronique. Ce seront quand même des titres que je pourrai jouer sur des DJ set, mais j'avais envie de tout m'autoriser".