Dans cette séquence de "Un œil sur demain", on s’intéresse aux espèces menacées et aux cellules souches, qui permettraient de les sauver.
Une start-up liégeoise vient de mettre au point une méthode de prélèvement de ces cellules sans douleur pour les animaux.
"On procède à une anesthésie locale et on prélève quelques milligrammes de muscles pour ensuite produire les cellules souches. Ici, c’est un cheval de sport de haut niveau et l’idée c’est avoir ses cellules pour le futur", explique Didier Serteyn, professeur à la faculté de vétérinaire de l’ULiège et cofondateur de la start-up Revatis.
"Elles peuvent recréer des organes, réparer des tissus, aider à la cicatrisation et orchestrer le processus de régénération et de réparation des tissus et des lésions dans l’organisme", explique Justine Ceusters, cofondatrice de la start-up.
Pour utiliser ces trésors de notre patrimoine génétique, il faut les traiter en laboratoire, puis les congeler dans ces cuves à -190 °C, où elles peuvent se conserver sans s’altérer pendant des décennies.