Après " Jeune femme " Caméra d’Or au Festival de Cannes, la réalisatrice nous revient avec un drame vibrant au souffle romanesque. " Un petit frère ", présenté en Compétition Officielle au Festival de Cannes.
Terre d’accueil
Banlieue parisienne, 1989. Rose débarque de Côté d’Ivoire en laissant derrière elle son mari et deux de ses quatre enfants. Elle espère trouver en France une vie meilleure. Mais son parcours d’intégration ne sera pas facile. Déménageant en Normandie, à Rouen, elle travaille comme femme de chambre dans un hôtel et enchaîne les aventures sentimentales peu satisfaisantes, reportant ses rêves et ses ambitions sur ses enfants…
"Un Petit Frère" avec Annabelle Lengronne et Ahmed Sylla © Cherry Pickers
Portrait de femme
Réalisatrice française récompensée de la Caméra d’or à Cannes en 2017 pour son premier film, l’irrésistible "Jeune Femme", Léonor Serraille affiche une ambition remarquable pour son deuxième long métrage. Bourré de vérités et de moments inoubliables, "Un petit frère" encapsule en effet trente années d’espoirs et de précarité dans un drame plein de liberté et de vie qui est tout sauf un long fleuve tranquille.
Bien aidé en cela par l’interprétation magnifique d’Annabelle Lengronne remarqué dans " Filles de joie " de notre compatriote Frédéric Fonteyne, le film évite toutes formes de stéréotypes pour réussir un désarmant portrait de femme, courageuse, complexe, terriblement humaine.
Une très belle histoire de lutte pour l’intégration, toute en nuances. Un film épatant à voir en salles !
Un Petit Frère
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