Face aux inondations de cet été, la Wallonie a annoncé un plan d’aide et de reconstruction de deux milliards et demi d’euros. Le chiffre est colossal tout comme le défi à relever pour le secteur de la construction qui tire la sonnette d’alarme. Car ce plan de reconstruction se heurte à un sérieux manque de main-d’œuvre et à des problèmes d’approvisionnement en matières premières dus au Covid-19.
Reconstruire tout ce qui a été détruit et endommagé lors des inondations de la mi-juillet, voilà l’ambition de la région wallonne. Mais pour cela, le secteur de la construction a besoin de main-d’œuvre. Or les entreprises en manquent cruellement. C’est le cas à Aubel, en province de Liège où l’on cherche à recruter une dizaine d’employés.
"On est une entreprise générale, se présente Marc Bonten. Je peux dire que chez nous, il manque des chauffeurs de camion, des opérateurs pour les machines, des maçons, des coffreurs. Pourquoi ? Il y a trop peu de jeunes qui rentrent dans la construction. Je pense qu’on a trop peu valorisé les métiers manuels."