Pour remplir les volumes de culture, le recours au terreau est la solution la plus pratique. Les sacs peuvent être aisément transportés. Si l’on choisit une formulation pour jardinières de pélargoniums, parmi les plus onéreuses, on bénéficie d’un mélange fin, à bonne rétention d’eau par l’emploi de tourbe ou de fibre de coco voire aussi d’argile, avec également la possibilité de présence d’un engrais organique.
Mais les terreaux contribuent à la destruction des tourbières, ces milieux naturels de grand intérêt biologique. Avec le transport de tous les ingrédients qui les composent, avec le processus de fabrication, l’emballage plastique, la livraison pour la vente en jardinerie, le bilan carbone est lourd. Après une année de culture, le terreau qui s’est dégradé devrait idéalement être remplacé.
Le mieux est donc de remplir les contenants d’une bonne terre potagère. Si elle ne peut être prélevée dans un potager, un tel substrat est disponible auprès de fournisseurs pour les entreprises de parcs et jardins. En vrac dans une remorque ou en big bag, on peut obtenir un mélange de terres offrant une texture fertile, facile à travailler, avec un bon taux d’humus. Cette terre entretenue par l’apport régulier de compost assure une présence définitive.