L’épidémie de Covid-19 est-elle en train de connaître sa seconde vague en Belgique ?
Si on compare la période du 12 au 18 juillet avec celle du 5 au 11 juillet, le sursaut de l’épidémie est bien là. On est passé de 684 cas à 1290 sur une semaine, soit une moyenne de 184,3 , en augmentation de 89%.
►►► À lire aussi : Bilan coronavirus du 20 juillet : 187 cas rapportés en 24 heures, une moyenne de 154 cas, en hausse de 66%
Ces chiffres globaux masquent des disparités entre provinces. Ainsi, le nombre de cas a augmenté presque partout... sauf en Brabant wallon, où on est passé de 21 à 14 cas sur la semaine.
Mais il y a une province où il explose véritablement: sur les chiffres consolidés, toujours en comparant la période du 12 au 18 juillet avec celle du 5 au 11 juillet, en chiffres absolus, c'est Anvers qui est le plus touchée avec 473 cas, soit 305 cas supplémentaires (+181%) (cliquez sur les points rouges ci-dessus pour connaître le détail).
La province représente donc à elle seule 36% des cas diagnostiqués en Belgique cette semaine.
En termes de pourcentages, c'est cependant à Namur que l'augmentation est la plus rapide; puisque le nombre de cas, il est vrai retombé très bas, y a triplé en une semaine, passant de 7 à 22 (+214%) !
Grosse augmentation aussi en province de Luxembourg: +126%, de 23 à 52 cas.
Le Hainaut, relativement épargné jusque là, connaît également une hausse rapide: le nombre de nouveaux cas y a doublé en une semaine, de 38 à 98 cas (+158%).
En Brabant flamand, le nombre de cas augmente de 48 à 76 cas par semaine (+58%).
Hausses plus modérées à Liège, de 17 cas, de 46 à 63 (+37%), et en Limbourg (+42%, de 71 à 95).
Bruxelles, qui n'avait pas connu de hausse dans un premier temps, est également touchée par l'augmentation: 30 nouveaux cas supplémentaires en une semaine , de 95 à 125 (+31%).
Enfin, on note 63 nouveaux cas en Flandre occidentale (+57%, de 110 à 173), et une augmentation de 25 nouveaux cas en Flandre orientale, de 48 à 73.
►►► À lire aussi : La Belgique face à un "rebond" du coronavirus : faut-il s’inquiéter ?