Arrêter de fumer, est une action pas si évidente que cela à réaliser surtout lorsque l’on est accro. Pourtant, les bénéfices sont nombreux. Ce lundi, à Marche-en-Famenne, un stand de prévention sur les méfaits du tabagisme était installé sur la Place aux Foires. Quelques curieux, comme Geoffray, se sont arrêtés pour souffler dans un appareil de mesure du monoxyde de carbone. "Ah ouais ! Le résultat est sans appel ! 32 !", s’exclame-t-il en consultant l’écran de l’appareil.
En soufflant dans cette machine, Geoffray a directement pu observer que le monoxyde de carbone, inhalé via sa cigarette matinale, était toujours présent dans ses poumons en fin de matinée. "À titre indicatif, un non-fumeur a un score de 3, 4 ou 5 maximum. Il y a toujours un peu de monoxyde de carbone dans l’air, cela dépend de notre environnement", explique Céline Corman, tabacologue. Michel, lui, fume depuis 37 ans. Il éprouve de très grosses difficultés à arrêter de fumer. "J’ai déjà tout essayé, mais rien ne fonctionne… C’est vraiment très dur comme combat", nous confie-t-il, un peu dépité par l’ampleur de la tâche.
Des animations durant tout le mois de mai et partout en Wallonie
Le but ici n’est pas de stigmatiser les consommateurs, mais d’informer et de sensibiliser les fumeurs comme les non-fumeurs. Durant un mois, l’opération "ensemble vers un nouveau souffle", proposera diverses animations (stands, conférences, défis, ateliers…) pour arrêter de fumer. "Ici, on propose des tests ludiques très colorés pour rendre cela plus sympa. En plus du souffle dans l’appareil, on peut aussi se prêter à un test olfactif. Car le tabac altère le goût et l’odorat", complète Bérengère Janssen du FARES, le fond des affections respiratoires. Face aux difficultés, les fumeurs ne sont pas seuls. L’aide d’un tabacologue est un premier pas significatif. Les consultations sont d’ailleurs partiellement remboursées par la mutuelle.
Infos : www.tabacstop.be