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Un suspect arrêté pour le viol d’une étudiante sur le campus de la Plaine à l’ULB

Campus de la Plaine - ULB-VUB

© perspective . brussels

Une étudiante a été violée sur le campus de la Plaine de l’Université libre de Bruxelles (ULB) le 28 décembre dernier, a indiqué mercredi le parquet de Bruxelles. Une enquête est en cours et un suspect a été interpellé puis placé sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction. "Dans l’intérêt de l’enquête, nous ne communiquerons pas davantage à ce sujet", a déclaré le parquet.

La victime a été "violemment tabassée et violée"

Les faits se sont déroulés le 28 décembre, vers 20h45, sur le campus de la Plaine de l’ULB à Ixelles. Selon le père de la victime, sa fille, une étudiante en 1re Bachelier Bioingénieur marchait sur un chemin non éclairé, emprunté par de nombreux étudiants, lorsqu’elle a été traînée dans un endroit sombre où elle a été "violemment tabassée et violée", selon le père de la victime.
"Le viol, d’une extrême gravité, particulièrement abject et sordide, a duré un certain temps sans qu’aucune caméra ne repère le drame et qu’aucun service de gardiennage de l’ULB n’intervienne, et ce malgré les hurlements de la victime durant toute la durée de l’agression", ajoute le père.
La jeune fille a ensuite pu rejoindre le domicile de ses parents et a été transférée dans un centre de prévention des violences sexuelles (CPVS).

L’ULB affirme assurer la sécurité de tous les campus, y compris celui de la Plaine.

Les parents dans un communiqué, ont critiqué le manque de sécurité sur le campus de la Plaine, lieu de l’agression. Personne n’aurait rien vu, ni entendu. Contactée, la rectrice de l’ULB, Annemie Schaus, comprend le désarroi de la famille mais elle précise tout de même que l’ULB et les agents de surveillance assurent la sécurité de tous les campus, y compris celui de Plaine. "Des gardiens y font des rondes toutes les nuits mais le campus est vaste. Il y a également des caméras de surveillance et des bornes d’appel d’urgence. Malheureusement lorsque l’agression s’est produite, les services de sécurité n’étaient pas présents à cet endroit."

Impossible pour la victime de présenter ses examens

Toujours selon le communiqué du père de la victime, sa fille "porte de nombreuses séquelles physiques" et elle ne sort plus de chez elle à cause de profondes angoisses. "Conséquence dramatique : elle est dans l’impossibilité de poursuivre son blocus afin de préparer ses examens universitaires qu’elle aurait dû présenter à partir du 9 janvier. Certains examens auront lieu à proximité des bâtiments où a eu lieu l’agression."

Un suspect arrêté

Une instruction judiciaire est en cours. Un suspect a été interpellé puis placé sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction. Il devrait comparaître vendredi. Selon plusieurs journaux, dont la Capitale, il s’agirait d’un homme sorti de prison en août dernier. IL avait été condamné pour l’agression violente d’un sans-abri, ayant entraîné la mort de la victime.

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