Le challenge Mobility Passport démarrait ce jeudi à Namur. "Au lieu de tenir un discours moralisateur sur la voiture, nous proposons de tester des modes actifs ou partagés par l’usage et le jeu", a indiqué l’échevine de la mobilité à Namur Stéphanie Scailquin.
Dès ce jeudi, les 187 participants namurois inscrits au challenge Mobility Passport testent différents outils de mobilité pendant trois semaines, en fonction de leurs besoins et de leur situation familiale et professionnelle.
"Dans ce panel figurent 68% de femmes et 39% des personnes utilisaient jusqu’ici uniquement leur voiture pour leurs déplacements. Le but est de leur montrer par l’usage que différentes solutions de mobilité pourraient convenir à leurs besoins", a expliqué l’échevine de la mobilité Stéphanie Scailquin.
Défis et jeu
"Le jeu à travers des défis est aussi un aspect motivant pour ceux qui se sont inscrits en équipe avec leur entreprise ou leur administration, notamment la ville de Namur et le BEP ou encore les hôpitaux CHRN ou CHU Namur", a souligné Guillaume Servonnat qui organise l’opération pour Espace Mobilité.
Les sociétés de transport public – SNCB, TEC ? – s’associent pleinement à Mobility Passport avec la gratuité des trajets. Et la majorité des opérateurs privés – trottinettes ou vélos en libre-service notamment – offrent des essais limités dans le temps.
Les participants peuvent aussi tester des vélos pliables, équipés de sièges pour enfants, l’espace de coworking du TRAKK ou encore le P + R de Bouge récemment inauguré.
"Le but est que ces participants deviennent des ambassadeurs d’une nouvelle mobilité", a conclu Stéphanie Scailquin.