Ce traitement, le ribociclib, est développé par Novartis contre le type de cancer du sein le plus courant (HR+/HR2-). Il est déjà utilisé (en combinaison avec une hormonothérapie) pour les patientes touchées par un cancer de stade avancé, avec métastases. L'objectif de cette nouvelle étude était de tester ce médicament pour les cancers de stade précoce.
La prise en charge de cette maladie comprend généralement la chirurgie et la radiothérapie, possiblement une chimiothérapie, puis la prise pendant des années d'hormonothérapie.
Malgré cela, "un tiers des patients atteints d'un cancer du sein de stade 2 (...) connaîtront une récidive", a déclaré lors d'une conférence de presse Dennis Slamon, oncologue à l'université UCLA, en présentant les résultats. "Et ces récidives peuvent survenir jusqu'à deux à trois décennies après le diagnostic."
Plus de 5000 personnes ont participé à l'essai clinique, dont la moitié ont pris ribociclib et hormonothérapie, et l'autre moitié une hormonothérapie seule.
Selon des résultats préliminaires, le risque de récidive était réduit de 25% avec le traitement.
Le ribociclib fonctionne en ciblant des protéines (CDK4 et CDK6) qui influencent la croissance des cellules cancéreuses. Deux autres traitements inhibiteurs de CDK (palbociclib et abémaciclib) sont aussi approuvés contre le cancer du sein métastatique.