Un petit clic sur l’écran et une voix de synthèse lit d’un ton un peu mécanique un message préenregistré. Aider les malades de Parkinson à communiquer avec leur entourage, c’est le principal objectif de la nouvelle application pour tablettes et smartphones "ParkinsonCom".
"Elle permet de sélectionner un dialogue et de le faire oraliser. Au fur et à mesure de son utilisation, le malade pourra encoder des phrases qu’il est susceptible d’utiliser régulièrement", explique Valentine Malou, l’une des chercheuses du service d’orthopédagogie clinique de l’Université de Mons à la base de cette solution numérique.
Si l’on associe bien souvent la maladie de Parkinson à des tremblements et une lenteur dans les déplacements, des difficultés à communiquer peuvent aussi survenir à un certain stade. "Il y a ce qu’on appelle le manque du mot, le malade ne parvient plus à récupérer un mot connu. Cela peut aussi se traduire par un débit de parole très lent qui ne permet pas à la personne d’exprimer une phrase".
C’est en partant de ce constat que les chercheurs de l’UMons, en collaboration avec l’université polytechnique de Valenciennes et grâce à un financement européen Interreg, ont réfléchi à une solution pour aider les 50 mille Belges concernés par ce syndrome.
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