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Une chaudière communale alimentée en biomasse locale à Woluwe-Saint-Pierre : une alternative qui se développe en Belgique

© BX1

Dans le magasin de la commune de Woluwe-Saint-Pierre, une centaine de travailleurs fourmillent quotidiennement dans les ateliers de travail avant de partir entretenir les voiries, jardins et bâtiments publics. Et depuis quelques mois, le bâtiment accueille également une toute nouvelle chaudière alimentée en biomasse locale.

Le bois utilisé est directement issu de la taille d’entretien des espaces verts, une manière de rentabiliser du bois local et de réduire la consommation en énergie, comme le précise Frédéric Bourgeois à BX1. " Dedans, il y a une fraction ligneuse qui est récupérée après avoir été broyée, séchée et criblée et qui va servir de combustible de qualité pour la chaudière. Cela va permettre de réinjecter la facture énergétique dans l’économie locale ", précise l’administrateur de Coopeos, coopérative citoyenne qui valorise les ressources de bois locales.

Avec cette nouvelle installation qui remplace les six anciennes chaudières, la commune espère économiser jusqu’à 46.000 mètres cubes de gaz par an et réduire ainsi ses émissions de CO2 de 90%.

>> Le reportage complet de BX1 : " Le prix du déchet bois est plus stable "

Un système qui se développe dans les communes

Comme à Woluwe, un chauffage biomasse a été installé à Céroux-Mousty par la coopérative Coopeos. La petite école communale, une salle de fêtes, un restaurant installé dans l’ancienne maison communale et même la cure sont chauffés avec des déchets de bois provenant de l’entretien des espaces verts.

Même son de cloche à Ramillies. D’ici juin, les chaudières qui alimentent plusieurs bâtiments de la commune seront remplacées par une chaudière biomasse. Des communes proches de Ramillies ont également opté pour une chaudière à biomasse. Celle de Ramillies sera polycarburant. Elle pourra fonctionner avec du bois, des pellets ou du miscanthus par exemple.

" Nous avons 7 chaudières actuellement qui alimentent l’école, le hall sportif ou l’administration. Mais cela consomme beaucoup ", expliquait Mariève Bertrand, échevine de l’environnement et de l’énergie de Ramillies, en juin dernier à TV Com. Nous avons entamé une réflexion plus globale qui nous a amenés à miser sur la biomasse en pensant aussi aux générations futures ".

Mons, Ottignies-Louvain-La-Neuve, Ramillies, … de nombreuses localités prévoient de lancer ou de développer leur réseau communal de chauffage biomasse. Si l’investissement au départ reste conséquent, les communes parient sur l’avenir et sur un retour sur investissement en quelques années.

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