La saga du remplacement des vieux chasseurs F16 belges est en principe terminée. En octobre dernier, après de nombreuses vicissitudes, le gouvernement fédéral a fini par trancher : 34 F35 du même avionneur américain Lockheed Martin succéderont aux F16.
Un choix qui reste en travers de la gorge de nombreux observateurs, au point que certains continuent à investiguer sur ce qui a conduit à ce choix si décrié. Pour mémoire, de nombreux avionneurs étaient sur les rangs pour succéder aux F16, le Thyphoon du consortium européen Eurofighter, le Rafale du français Dassault ou encore - bien entendu - le F35 américain.
Offre biaisée
Critique de la première heure sur la procédure mise en place par la Belgique pour procéder à l'achat de nouveaux avions de chasse, le futur ex-député Ecolo (bientôt échevin à Bruxelles-Ville), Benoit Hellings, lache une dernière salve sur ce contrat controversé. Il dégaine un document déclassifié de l'Otan qui tend à montrer que depuis le début tout a été mis en place pour favoriser le candidat F35, autrement dit que l'appel d'offre a été biaisé.
"On nous a toujours promis une procédure ouverte et transparente, mais il apparaît aujourd'hui que ce n'était ni ouvert, ni transparent", explique Benoît Hellings. "Puisque une partie du marché des F16 a été basée sur des informations contenues dans un document secret de l'Otan qui m'est parvenu grâce à un vent favorable", (cf. ci-dessous).