Les travaux sont menés par Farys (la société qui gère la conduite en question) mais, au cours du chantier, une autre fuite d’eau apparaît localisée au niveau de la maison voisine au n°68. Le dernier week-end de mars, les ouvriers de chez Farys procèdent alors à une profonde ouverture de la voirie.
Ce week-end-là, Anne est chez elle (au n°68), elle raconte : "Le week-end du 25-26 mars, je suis sans cesse sur mon pas-de-porte en train d’interpeller les ouvriers, parce que la maison vibre terriblement, leur demander d’arrêter… Personne ne m’écoute, je fais venir la police pour dresser procès-verbal, parce que voilà la maison a bougé, il y a des fissures, la porte d’entrée ne s’ouvre plus…".
Quelques jours plus tard, la commune d’Uccle prend un arrêté de police : la maison d’Anne est également déclarée inhabitable, avec obligation pour elle de sécuriser le bâtiment.