Grâce à des biocapteurs de haute technologie, la cup "Emm" recueille des informations sur le cycle menstruel et permettrait de détecter plusieurs maladies.
Imaginée par Jenny Button et mise au point par une start-up londonienne, la cup "Emm" permettrait de détecter des maladies comme l’hypercholestérolémie, le diabète "mais aussi les premiers signes d’ovaires polykystiques, d’endométriose ou même de cancer de l’ovaire", précise l’ingénieur en charge du projet, Chris Van Kempen, interrogé par The West Australian.
Normalement sur le marché l’année prochaine au prix de 150 £, la fameuse cup "recueille des informations sur le cycle menstruel en mesurant différents biomarqueurs dans le sang grâce à des biocapteurs de haute technologie", comme le souligne Néonmag. Les données sont ensuite enregistrées dans une app mobile.
Odile Bagot, gynécologue obstétricienne, a quand même précisé que cette cup pourrait être "un gadget pourquoi pas utile en tant qu’outil de dépistage, mais certainement pas en tant qu’outil de diagnostic". Interrogée par Doctissimo, elle a précisé ceci : "C’est un fait de délivrer des informations, un autre d’interpréter les résultats. Les patientes ont besoin d’un médecin pour savoir décrypter ces données, qui s’apparentent à un bilan sanguin." Elle ajoute également : "Un simple résultat biologique ne permet pas de poser un diagnostic". Selon ses dires, plusieurs éléments doivent être pris en compte pour interpréter les symptômes : le profil du patient, son âge, ses facteurs de risque ainsi que ses précédents examens.