Scène - Opéra

Une des dernières troupes thaïlandaises d'opéra chinois dans les rues de Bangkok

Depuis des siècles, des troupes comme Sai Bo Hong se produisent à travers la Thaïlande, où 14 % de la population est d'origine chinoise.

© Mladen ANTONOV / AFP

Des guerriers, des épées et tout un folklore datant d’un monde antique surgissent au beau milieu d’une rue sombre de Bangkok, offrant un moment d’évasion au milieu de l’effervescence de cette mégapole résolument contemporaine. Sur scène, la troupe d’opéra chinois Sai Bo Hong interprète un conte dramatique sur les thèmes de la loyauté, de l’honnêteté et de la famille, au son de cymbales et de flûtes.

Depuis des siècles, des troupes comme celle-ci se produisent à travers la Thaïlande où 14% de la population est d’origine chinoise. Mais à l’heure des smartphones et des plateformes de streaming, le nombre de représentations a chuté et cet art est en voie de disparition dans une ville envahie par les gratte-ciel et les centres commerciaux tentaculaires. "L’opéra chinois en Thaïlande a connu une forte baisse de fréquentation du public et de nombre de représentations", a expliqué un des costumiers.

Lorsque la troupe thaïlandaise joue dans l’intérieur du pays, la plupart des spectateurs sont des Chinois âgés. À Bangkok, l’assistance est composée d’un mélange de touristes et d’habitants. Sai Bo Hong existe depuis des décennies et comme d’autres troupes, il en reste encore une vingtaine en Thaïlande, elle se produit généralement pour des tiers. Samedi, elle a participé à un festival célébrant l’ancien roi Taksin sur la rive ouest fleuve Chao Phraya, qui traverse Bangkok. Taksin a régné à la fin du 18e siècle et aurait eu des origines sino-thaïlandaises.

En Thaïlande, l'opéra chinois revit à l'approche du Nouvel an

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