Selon le ministre, l’étude de GreenImpact montre que notre pays possède tout le savoir-faire nécessaire pour être un leader mondial du recyclage et de la réutilisation des batteries des véhicules électriques. "Nous avons ici des entreprises comme Umicore qui sont déjà à la pointe du progrès", se réjouit-il. "Tant en termes de recherche que de production, il existe encore des opportunités."
"Les usines comme celle d’Umicore se profilent comme les mines du futur. Une aubaine en termes d’emplois et d’environnement."
Aujourd’hui, les démarches administratives pour obtenir les permis nécessaires mais aussi transporter les piles usagées entre pays et régions constituent un véritable challenge. "Mon ambition est de réunir autour de la table tous les ministres compétents de notre pays pour se pencher sur ces questions", ajoute encore M. Gilkinet. "Un règlement européen ambitieux a déjà été adopté vendredi passé, permettant aux différents niveaux politiques de travailler ensemble à la fluidification du système."
Umicore dispose d’un site de recyclage de matériaux à Hoboken, ce qui en fait un précurseur en la matière. L’entreprise prévoit de construire d’ici 2026 une nouvelle usine en Europe d’une capacité de 150.000 tonnes de batteries moyennant un investissement de quelque 500 millions d’euros.