De nombreux produits sont impactés. C'est le cas par exemple du pain, de la farine, du café et du cacao, ou encore des produits surgelés. Soit des biens de première nécessité. Les produits blancs risquent d'être les grands perdants de l'inflation. Les contours de cette augmentation restent flous, même si du côté du secteur de la grande distribution, on confirme l'information et on prévient les consommateurs.
L'une des raisons principales reste l'épidémie de Covid-19. Le coût des transports pour les produits importés est plus élevé. Les prix des matières premières et des emballages sont en constante augmentation.
Tout va dans le sens d'une augmentation de prix. Les fournisseurs doivent payer leurs factures énergétiques bien plus élevées qu'aux trimestres précédents.
Tout comme la facture énergétique et les coûts salariaux, comme nous l'explique Ludovic Dobbelaere, économiste au Bureau fédéral du Plan. "Tout va dans le sens d'une augmentation de prix. Les fournisseurs doivent payer leurs factures énergétiques bien plus élevées qu'aux trimestres précédents."
Depuis le début de la crise sanitaire, l'économie tourne au ralenti. Aujourd'hui, le secteur fait face à des problèmes de capacité. L'offre est inférieure à la demande. Une demande plus forte qu'attendue lors de la reprise. Ceci crée une pénurie et impacte les prix qui s'envolent.
Autre facteur à prendre en compte, les fournisseurs sont actuellement en négociation avec les distributeurs. Les premiers tentent de répercuter les coûts supplémentaires auxquels ils font face. Les seconds n'ont plus de marges suffisantes pour limiter la casse. Le consommateur finit par payer le prix de ce bras de fer.