Réal Siellez nous parle aujourd’hui d’une histoire de plagiat, tout en feelings autour d’une chanson de Loulou Gasté, qui se retrouve aux Etats-Unis, sous le doux nom de Feelings.
Cette chanson a fait jurisprudence dans les tribunaux. Il y a 48 ans, Morris Albert sort une chanson de 3 minutes et 43 secondes qui raconte un homme face à sa vie qui ne parvient pas à se remettre de ses sentiments pour une personne qui en est sortie. Pas de larges complaintes, chansons pudiques, les mots manquent et sont remplacées par des onomatopées nostalgie. Immédiatement c’est un tube international, repris par les plus grands. L’une des plus belles versions, selon Réal Siellez, c’est celle de Nina Simone. Nous sommes à Montreux en 1976, elle vient d’en commencer la chanson, et dès le début elle s’interrompt pour une prise de conscience sur ce texte qui la désarme totalement.
Bon sang ! Vous savez quoi ? Quelle sensation de honte il faut avoir pour écrire une chanson comme ça ?
Je ne me moque pas de cet homme. Je n’arrive pas à croire les conditions qui produisent la situation qui exige (d’écrire) une chanson comme celle-là.