Leurs premiers tests portent sur des animaux vivant dans le sud de l'Afrique et utilisent des images en provenance des satellites WorldView-3 et WorldView-4. Ce type de satellite peut produire plus de 5.000 km² d'images d'une précision inégalée en quelques minutes.
Le choix des éléphants pour ces premiers tests s'explique par le fait qu'il s'agit du plus gros animal terrestre du monde, donc en théorie le plus facile à repérer.
Le but de cette méthode est d'être encore plus précise que le recensement effectué par des humains, généralement par avions ou hélicoptères à basse altitude, mais surtout de le faire sans devoir approcher les animaux et donc sans les troubler dans leur environnement naturel.
Cette technologie n'a pas non plus de frontières et peut suivre les animaux même lorsqu'ils changent de pays, ce qui est plus problématique à terre.
Une surveillance régulière est fondamentale pour pouvoir espérer sauver une espèce, le but étant de pouvoir cartographier les populations et anticiper leur évolution.
Selon les responsables de ce programme de recherche, les premiers résultats coïncident avec les capacités de détection humaine, ce qui ouvre donc de formidables perspectives sur d'autres parties du monde, où des espèces menacées sont bien moins surveillées…