Environnement

Une journée d’action contre la prolifération des combustibles fossiles ce jeudi à Bruxelles

Une journée d’action contre la prolifération des combustibles fossiles jeudi

© AFP

Par Belga édité par A.P

Le collectif citoyen Rise for Climate Belgium appelle à un rassemblement ce jeudi sur le rond-point Schuman à Bruxelles, afin d’inciter les dirigeants européens à adopter un traité de non-prolifération des combustibles fossiles en Europe.

L’action se déroulera en marge d’un sommet européen des chefs d’État, qui se tiendra jeudi et vendredi et abordera entre autres la guerre en Ukraine, mais aussi des questions économiques et énergétiques. Un traité de ce genre permettrait de ralentir le développement puis d’éliminer progressivement la production de combustibles types pétrole, gaz et charbon, responsables de 86% des émissions de carbone au cours de la dernière décennie.

Si un tel texte venait à être accepté, l’Union européenne rejoindrait le Tuvalu et le Vanuatu, pour l’instant les deux seuls pays au monde à soutenir le projet. En plus des deux nations insulaires, l’Organisation mondiale de la santé, la Région bruxelloise, 1.900 organisations de la société civile, plus de 3.000 scientifiques et universitaires et une centaine de lauréats du prix Nobel (entre autres) ont apporté leur soutien à l’initiative.

Pour le cofondateur de Rise for Climate Belgium, Kim Le Quang, l’occasion de faire adopter le traité à l’échelle de l’UE est bien réelle. "On a rencontré trois fois le cabinet de Charles Michel (président du Conseil européen, ndlr) et on a toujours été bien reçu", raconte-t-il. "On sent bien que le Conseil européen est motivé, mais à cause de la crise énergétique et de la guerre en Ukraine, ce n’est plus la priorité." Le Parlement européen, quant à lui, s’est déjà dit favorable à la préparation d’un tel texte.

Le rassemblement interviendra trois jours après la publication du dernier rapport du Giec, qui a mis en garde contre une augmentation de la température bien au-delà de la limite de 1,5 °C d’ici la fin de siècle si aucune action immédiate et draconienne n’était entreprise. Des personnalités du Giec, justement, ont été invitées mardi et mercredi au premier sommet scientifique européen sur le changement climatique, sur invitation du secrétaire d’État pour la Relance, Thomas Dermine, et de la ministre du Climat et du Développement durable, Zakia Khattabi.

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