Un vaste système de pompage et de filtration élimine la plupart des substances radioactives de cette eau, et le Japon affirme que son projet de dilution et de rejet en mer, étalé sur plusieurs décennies, ne présente pas de dangers.
L'AIEA a approuvé cette solution, qui, selon elle, est similaire à l'élimination d'eaux usées de centrales nucléaires ailleurs dans le monde.
Vives critiques
Mais ce projet, adopté par Tokyo en avril dernier et qui devrait débuter en mars 2023, a suscité de vives critiques de pays voisins, dont la Chine et la Corée du Sud.
Des pêcheurs japonais craignent par ailleurs que cela ne ruine leurs années de travail pour rétablir la confiance dans leurs produits.
Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire accidentée, et le gouvernement japonais espèrent que la surveillance du processus par l'AIEA renforcera la confiance.
Evaluer la conformité
L'équipe de l'AIEA, dont la mission dure cinq jours, doit visiter le site de la centrale accidentée et donner vendredi une conférence de presse.
"Cette semaine, nous allons mener une mission pour examiner les actions, les plans, les données et les documents pertinents, afin d'évaluer leur conformité par rapport aux dispositions incluses dans les normes de sécurité internationales", a déclaré lundi à Tokyo Gustavo Caruso, directeur et coordinateur du département de la sûreté et de la sécurité nucléaires de l'AIEA.