Comme ses collègues, il souhaiterait que le CHU de Toulouse dispose de cette sonde en permanence. Pour l'instant, elle est prêtée par General Electric, qui la commercialise depuis deux mois, selon Carolina Bonilla, ingénieure biomédicale du groupe industriel américain, présente elle aussi au bloc.
Le CHU de Toulouse n'est pas en mesure dans l'immédiat de consacrer les dizaines de milliers d'euros nécessaires à l'achat de cette sonde, précise le professeur Acar.
En attendant, le "partenariat un peu bénévole" avec General Electric lui permet d'y avoir recours de temps en temps, explique-t-il, la sonde étant partagée avec d'autres hôpitaux français ou européens.
Ce système de prêt a ses inconvénients : ainsi ce matin-là, un retard du transporteur privé acheminant la sonde depuis Madrid a empêché de réaliser un examen préalable à l'opération. Arrivée en cours d'intervention, elle a toutefois pu être utilisée ensuite.
Avant elle, il n'existait pour les enfants que des sondes permettant des images en deux dimensions. Mais passer à la 3D n'a pas été simple : "Il est très difficile de miniaturiser les cristaux qui envoient les ultrasons" depuis la sonde pour réaliser l'échographie en trois dimensions, précise Carolina Bonilla. "Il faut beaucoup plus de cristaux pour la 3D. C'est beaucoup plus compliqué !"