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Une partie de la Senne refait surface à Bruxelles

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Une nouvelle partie de la Senne a refait surface à Bruxelles, sur un terrain dans les environs du numéro 320 Vilvoordselaan, à Neder-Over-Heembeek. La rivière est à nouveau visible sur un tronçon de 200 mètres, entre deux berges de pierres, d’herbe et de terre.

Un "couloir écologique" qui devrait garantir une meilleure qualité de l’eau et enrichir la biodiversité, se réjouit Benjamin Thiébaux, du service hydrographie de l’Institut bruxellois pour la gestion de l’environnement. "Le retour de la biodiversité fait partie des objectifs européens et ce qui est magnifique, c’est que nous avons pu utiliser une grande partie du béton qui recouvrait la rivière pour réaménager les berges." En quelques semaines, l’environnement direct a déjà bien changé :"On assiste au retour de la nature, les abords de la rivière sont déjà verdoyants, un renard s’est installé et seul un entretien minimal est prévu puisque des moutons se chargeront de la tonte des berges au printemps prochain".

A l’avenir, il est prévu de faire réapparaître d’autres tronçons de la Senne. Ainsi dans le centre-ville, 600 m de rivière devraient retrouver l’air libre au milieu parc Maximilien. De quoi assurer une meilleure oxygénation et donc une meilleure régénération d’une rivière qui en a bien besoin.

Un "mur de quai" de 225 mètres de long vient d’être aménagé le long du canal pour faciliter le chargement et déchargement de matériaux.
Un "mur de quai" de 225 mètres de long vient d’être aménagé le long du canal pour faciliter le chargement et déchargement de matériaux. © Tous droits réservés

Un nouveau quai pour encourager le transport fluvial

A proximité de ce nouveau tronçon bien visible de la Senne, impossible de ne pas remarquer le nouveau "mur de quai" qui borde le canal. D’une longueur de deux cent vingt-cinq mètres, il sera utilisé par l’entreprise Comet (spécialisée dans la collecte et le recyclage de métaux) pour transporter au minimum 80.000 tonnes par an, ce qui représente 7500 camions et 1200 tonnes de CO2 en moins sur les routes.

"De plus en plus d’acteurs veulent contribuer à un développement économique qui tient compte des enjeux climatiques et de la nécessité de renforcer la nature", a relevé le ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron.

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